Interdisciplinary Research

  • Logo ENSL
  • Logo CNRS
You are here: Home / Resources / Le RESUP / Activités / SOUTENANCES DE THÈSE / 04/07/2025 "Ce que fait une discipline universitaire à ses étudiant∙es. Une enquête sur l'appropriation des savoirs et les effets socialisateurs des licences d'économie, de psychologie et de sociologie"

04/07/2025 "Ce que fait une discipline universitaire à ses étudiant∙es. Une enquête sur l'appropriation des savoirs et les effets socialisateurs des licences d'économie, de psychologie et de sociologie"

Présentation

Le 4 juillet 2025 se déroulera la soutenance de thèse de Noé Fouilland. Cette thèse de sociologie réalisée au sein de CITERES puis du GRESCO sous la direction de Mathias Millet s'intitule "Ce que fait une discipline universitaire à ses étudiant∙es. Une enquête sur l'appropriation des savoirs et les effets socialisateurs des licences d'économie, de psychologie et de sociologie". 

Modalités pratiques

La soutenance aura lieu à la salle Mélusine de la MSHS de Poitiers, et sera suivie par un habituel pot de thèse.

Un lien visio sera mis en place pour suivre la soutenance à distance.

Merci de m'indiquer par retour de mail (noe.fouilland@gmail.com) si vous pensez être présent·e ou si vous souhaitez recevoir ce lien visio pour faciliter l'organisation.
 

Résumé de la thèse :

À partir d'un suivi longitudinal d'étudiant∙es inscrits en licence d'économie, de psychologie et de sociologie, ce travail entend approcher la socialisation différenciée à l'œuvre au sein de ces disciplines universitaires. Pour ce faire, il procède dans un premier temps à une caractérisation de la forme sociohistorique de relations sociales propre à l'institution universitaire, ainsi que des types de savoirs spécifiques aux « sous-mondes » disciplinaires étudiés. L'analyse des maquettes et supports de cours des licences permet en particulier d'identifier des types de classification des savoirs, des modalités de cadrage des activités pédagogiques, des schèmes d'explication du monde et des rapports à l'empirie différenciés selon la discipline. Le deuxième temps de l'analyse traite de l'appropriation des « rôles » disciplinaires par les étudiant∙es. Quatre modes d'appropriation des attentes institutionnelles et d'engagement dans la discipline étudiée sont distingués, et rapportés à des propriétés scolaires et sociales spécifiques. C'est tout un rapport au savoir, aux études, au discours et à l'ordre social qui conduit selon les cas à « refuser son rôle », « s'en tenir à son rôle », « s'attacher à son rôle » ou « maîtriser son rôle ». La thèse s'intéresse enfin dans une dernière partie aux effets de la socialisation universitaire hors des seuls enseignements, déclinés selon trois dimensions : des effets cognitifs directs liés au transfert des savoirs et schèmes disciplinaires dans d'autres espaces sociaux ; des effets cognitifs discrets sur le rapport à la culture, au travail et sur les postures adoptées vis-à-vis du monde ; des effets politiques sur l'appréhension du champ politique et via l'« économicisation », la « sociologisation » ou la « psychologisation » des enjeux et clivages sociaux.
 

Jury : 

  • Stéphane BONNÉRY – Professeur des universités, Université de Paris 8 Saint-Denis, ESCOL (rapporteur)
  • Muriel DARMON – Directrice de recherche CNRS, CESSP (examinatrice)
  • Jérôme DEAUVIEAU - Professeur des universités, École normale supérieure, Centre Maurice Halbwachs (examinateur)
  • Sébastien MICHON – Directeur de recherche CNRS, SAGE (examinateur)
  • Mathias MILLET – Professeur des universités, Université de Poitiers, GRESCO (directeur de thèse)
  • Sophie ORANGE – Professeure des universités, Université de Nantes, CENS (rapportrice)