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La résolution de problèmes en physique du collège à l’université

Participants

BECU-ROBINAULT Karine (MCF HDR – didactique de la physique), S2HEP - EA 4148, Université Lyon 1 - ENS de Lyon, CAUSSARIEU Aude (ATER - physique), laboratoire de physique, Institut Systèmes Complexes (IXXI), ENS de Lyon, COURTY Jean-Michel (PU - physique), Laboratoire Kastler Brossel, Université Pierre et Marie Curie, Paris, DETREZ Christine, (MCF HDR - sociologie), Centre Max Weber - UMR 5283, ENS de Lyon, MORIN MESSABEL Christine, (MCF - psychologie sociale), Laboratoire GRePS - EA 4163, Institut de Psychologie – Université Lyon 2, BOIVIN-DELPIEU Géraldine (PRCE - didactique de la physique), S2HEP- EA 4148, Université Lyon 1 - ESPE de Lyon

 

En France, peu de travaux de recherche s’intéressent à la pédagogie universitaire en prenant en considération les spécificités disciplinaires comme c’est le cas dans le secondaire. C’est ce que nous nous proposons de faire dans cet atelier dont la problématique, initialement inscrite en didactique de la physique, sera éclairée par des apports de la sociologie et de la psychologie sociale.

L’enseignement traditionnel de la physique à l’université (et souvent encore dans le secondaire) est organisé selon trois modalités : le cours magistral (présentation des aspects théoriques et des domaines d’application), les travaux dirigés (mise en œuvre des aspects théoriques sur des situations concrètes sous forme d’exercices) et les travaux pratiques (liens entre les aspects matériels et théoriques). Ces modalités sont légitimées du fait de leur conformité à des coutumes d’enseignement ou de leur contribution présumée aux objectifs d’apprentissage de cette discipline. Tout en étant complémentaires, elles ne permettent toutefois pas aux étudiants de s’approprier tous les aspects des démarches scientifiques. En particulier, ces approches permettent rarement aux étudiant.e.s de choisir le modèle physique pertinent pour décrire, interpréter ou prédire une situation réelle, les approximations à réaliser ou les modes appropriés de représentation et de communication des informations traitées.

Les programmes de lycée et des classes préparatoires aux grandes écoles conseillent d’adjoindre aux modalités précédentes des phases de résolution de problème, de manière à développer l’autonomie des étudiant.es, tout en prenant appui sur la variété de leurs connaissances. Ces injonctions peuvent être lues dans la continuité de celles concernant le collège, en lien avec le développement de compétences scientifiques. Ainsi, la résolution de problèmes et de tâches complexes sont envisagées, au delà d’une éducation à la citoyenneté, comme une réelle formation professionnelle aux métiers scientifiques. L’introduction de cette modalité d’enseignement aurait pour conséquence de modifier le rapport qu’élèves, étudiant.es et enseignant.es entretiennent avec la physique en tant que discipline scolaire. .

  1. Les questions traitées au cours de cet atelier s’articuleront autour de différents axes : 
  2. Les activités des élèves / étudiant.e.s au cours de la résolution de problèmes ;
  3. Les caractéristiques des situations de résolution de problème retenues par les enseignants
  4. Les pratiques des enseignants lors des séances de résolution de problèmes en physique ;
  5. L’orientation socio-sexuée des élèves et des étudiant.es et le contexte de mixité dans une activité de groupe
  6. Les effets de cette modalité d’enseignement sur les inégalités sociales.